La BNS n’entend pas verdir ses investissements
|Andréa Maechler, la numéro trois de la Banque nationale suisse, a défendu jeudi à Genève la stratégie d’investissement de l’institution, présentée comme étant aussi ecologique que possible
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Sébastien Ruche
Publié jeudi 14 novembre 2019 à 21:02, modifié jeudi 14 novembre 2019 à 21:03. Abonné
Le mouvement de la finance verte est arrivé jusqu’à la Banque nationale, mais la finance véritablement durable n’est pas encore au programme de l’institution. La BNS fait régulièrement l’objet de critiques pour ses investissements dans des secteurs polluants ou peu respectueux des principes ESG (environnement, social, gouvernance). Mais les grands argentiers n’entendent pas succomber au mouvement qui porte actuellement la finance verte. Une gestion activement durable restreindrait les possibilités de placement de la BNS, et la stratégie d’investissement actuelle est déjà très responsable, a affirmé Andréa Maechler, membre de la direction générale, lors d’une conférence organisée jeudi à Genève.
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